"Les PRéARMOZ", la certitude d'un doute

J'interroge mon travail

Période de découragement, dichotomie entre mes recherches et l'enseignement des arts plastiques

Cela m'amène à porter un autre regard sur mon travail et à commencer à chercher une plus grande fulgurance entre le dessin et la gravure sans passer par le geste autographique, que ce geste devienne indépendant de l'iconographie. Même si cela a été amorcé par les études mudéjares, puis par les Tours de la XIXème Sourate

La période Préarmoz correspond à la fin du cycle PEREGRINAR et des TOURS DE LA XIXème SOURATE.

Je prolonge chacun d'eux par des travaux qui s'échappent des règles fixées, il en va de même pour Les ETUDES MUDEJARES et les MOZARABIE

Les Tombeaux dont le premier "en empreinte Carbone", dérivent des Suites Hispaniques,

les études mudéjares se conclueront par un travail de totale défonce autour du croisement de 2 représentations da la chapelle du prince et de la Bible de Roda "adoration de l'idôle"

les mozarabies donneront des grandes mozarabies dont l'une se combine avec les expériences des tours de la XIXème sourate, et à quelques études de paysages imaginaires au sucre, comme des aquarelles dont l'une très importante n'a pas été aboutie à l'époque et qu'il n'est pas impossible que je retravaille maintenant.

Parallèlement aux gravures je réalise des travaux sur papier avec les procédés de vernis au sucre. pour cela je prépare le papier avec de l'huile de lin pour le rendre imperméable. Ce papier était un papier de chine vergé très fragile, je ne connaissais pas encore de Wenzhou

C'est à ce moment que je m'aperçois que si je veux continuer à agrandir les formats, il va me falloir trouver quelque chose de plus léger. j'aborde le bois, mais les résultats ne sont pas concluants car je retrouve "la longue et pénible gravure"

La gravure sur acier annule les effets de profondeur. Cela m’a permis d’obtenir un travail beaucoup plus graphique, entre cellule et cristal, qui correspondait bien à mes recherches sur « la mue ». Mais, si ces travaux m’ont donné envie de travailler des formats beaucoup plus grands, ils m’ont aussi montré les limites du métal, trop lourd à manipuler, lorsque les formats s’agrandissent et particulièrement blessant quand les morsures sont considérables.

Les débuts d'Armoz le 31 mai 1994.

Premiers essais à la gomme bichromatée, travaux sur bois

D'abord sur métal de 80 par 120cm c'est le fond de la page

Armozanie "une terre perdue" entre Bellini, Monsu Desideri, Patinir et Poussin sont les sources formelles d'autres apparaitront au fur et à mesure de mes découvertes.

Ces images sont conçues comme des images mémoires destinées à composer de futurs paysages.

Conçus sur ordinateur, ces dessins commencent par une sorte de remplissage par balayage au pinceau en utlisant la trame médium noir et blanc, qui couvre le totalité de l'écran en une sorte de chaos gestuel d'où je fais apparaitre une architecture géométrique entre l'antiquité grecque et l'art roman, comme si un style avait pu s'élaborer, sans aboutir à la logique de l'art gothique.

 

Pour alléger la lecture, quelques iconographies arriveront sous forme d'images pop, que vous pouvez agrandir et fermer quand vous n'en avez plus besoin.